jeudi 20 février 2014

Villages de France : Gigean

Cet article, je le dédicace à mon "frère de promotion" : Thierry...

J'ai eu l'occasion d'aller le voir chez lui, la semaine passée et comme il rentre en pleine campagne municipale, je me suis dit que je pourrais lui faire quelques photos de cette ville qu'il affectionne tant!!!

Voici donc un article sur la ville de Gigean illustré de mes petites photos. 







Le texte qui suit provient du site web de la municipalité. 



Un lieu de rencontre et de partage


Gigean a toujours été une terre d'accueil et la commune a su s'enrichir de sa diversité tout au long de son histoire.

Le territoire de Gigean a été habité dès la préhistoire, comme en témoigne les vestiges découverts sur le massif de la Gardiole ou à proximité (stations d'habitat, grottes sépulcrales, menhir de Peyre-Plantade...).

Ont également été découverts de nombreux témoignages des périodes protohistorique et pré-romaine, laissés par les populations vivant sur place avant l'arrivée des Romains (indigènes, Ibères, Ligures, Phocéens, Volques...).


C'est à la période romaine que des « villas » s'élèvent, dont la « Villa Paterna », noyau présumé du village de « Gigeanum », domaine de Gigius. La romanisation s'est manifestée par une forte urbanisation, une organisation des campagnes et le développement des voies de circulation (notamment la Via Domitia située sur la commune de Montbazin).



Du XIème siècle au XIIIème siècle,


Gigean a connu une période propice à son développement, au cours de laquelle furent notamment édifiées l'église Saint Géniès (située rue de la vieille église et aménagée en salle polyculturelle) et l'abbaye Saint Félix de Montceau, qui domine la ville sur le massif de la Gardiole. 

Le centre historique, enceint dans son rempart circulaire, s'est progressivement agrandi, notamment aux abords des axes principaux de circulation, constitués par le « Grand Chemin » (avenues de Montpellier et de Béziers) et les « Chemins de Poussan et de Montbazin » (avenue de Poussan et avenue de la Gare).

Jusqu'à la deuxième moitié du siècle dernier, Gigean était un village principalement consacré aux activités viticoles. Il a connu progressivement, comme de nombreuses communes de l'Hérault, une diversification de ses activités économiques. La commune a su ainsi intégrer les évolutions de la société moderne.

°Sources historiques: les ouvrages du docteur Louis ANDRE, de l'association de sauvegarde de la Chapelle des Pénitents et de l'association de sauvegarde de l'Abbaye Saint Félix de Montceau.









dimanche 16 février 2014

Les orchidées...


A Eguilles (petite ville non loin d'Aix en Provence) se déroule chaque année le salon international de l'orchidée. 

De passage pas loin, je n'ai pu résister à la tentation d'aller y faire un petit tour et d'y prendre quelques clichés!!! En bref, comme d'habitude, je suis encore sorti avec mon fidèle NIKON D7000!


Voici donc un petit récapitulatif de ces plante dont il existe plus de 25 000 espèces...


D'ailleurs, le wikipedia est pas mal renseigné... 


Les caractéristiques


Famille :

Les orchidées appartiennent à la classe des Monocotylédones.

Couleurs des fleurs

Grande palette de coloris : du blanc au jaune en passant par du rouge. Par contre, le noir n’existe pas.

Exposition :

L’idéal est de la mettre dans un endroit humide où il ne fera pas moins de 8°C. Evitez de l’exposer aux rayons directs du soleil.

Type de sol : Neutre et humide.

Sol composé de mousse de sphagnum et de racines de polypodium ou d’écorces de pin.

Type de végétation :

Chaque année, l’orchidée a besoin de repos. Suivant les espèces, il varie de trois semaines à quelques mois et se manifeste ainsi : 

- En hiver, la température baisse et entraîne une diminution progressive au niveau croissance chez les orchidées dites « tempérées ». 
- En été, la température s’élève causant la sècheresse et entraîne ainsi une diminution progressive au niveau de la croissance chez les orchidées asiatiques, africaines ou américaines.



Période de plantation

Le rempotage de l’orchidée peut se faire sur toute l’année sauf en période hivernale : le développement de cette plante étant ralenti par le manque de lumière, sa reprise sera plus difficile. 

Commencer par la mettre dans un pot en terre ou plastique large mais peu profond. Y ajouter du substrat préparé et vendu en jardinerie (compost et bille d’argile). Il doit être préalablement humidifié. 

Bien recouvrir les racines. Ajouter régulièrement de l’engrais.

Espèces (nombre)

On estime qu’il y a 30 000 espèces d’orchidées mais on s’est aperçu que, depuis la destruction d’une partie des forêts tropicales, des espèces d’orchidées non étudiées disparaissent.






Histoire

Les premiers renseignements remonteraient au Jurassique, il y a 120 millions d’années lorsque la Pangée (massif montagneux de Macédoine) s’est disloquée. Les orchidées s’éparpillèrent donc dans le monde entier. 
Mais la réputation de cette plante remonterait à l’antiquité puis au Moyen-âge car, soi-disant, elles étaient pourvues de vertus médicinales (diététiques, calmantes ou anti-cancérigènes), et aphrodisiaques. 
Aujourd’hui, les orchidées ne sont plus utilisées comme médicaments. On s’en sert plutôt en cuisine (la vanille est produite par l’orchidée) et en parfumerie. 

Une petite anecdote rigolote : 

L’orchidée apporterait un fils si la fleur s’ouvre vers l’est, une fille vers l’ouest ! Et il suffirait de tourner le pot pour conjurer le sort !





Entretien et récolte


Arrosez une fois par semaine votre orchidée avec une eau non calcaire, et un peu moins souvent en hiver. 

Vous pouvez aussi de temps en temps brumiser son feuillage (évitez les fleurs). 

Une fois tous les deux ans, après la floraison, il est vivement conseillé de rempoter l’orchidée dans un pot plus grand. Pensez au tuteur pour celles qui en ont besoin. 

N’oubliez pas aussi de rajouter 1 fois par semaine en été et 1 fois par mois en hiver de l’engrais spécial orchidée.





Maladies et nuisibles


Même si l’orchidée demande peu de soins, il faut quand même surveiller toute apparition anormale d’insectes et d’acariens qui provoquent des maladies comme les pucerons, les chenilles, les araignées rouges, les escargots ou les limaces…..Si c’est le cas, traiter assez vite avec des produits appliqués par poudrage, par pulvérisation ou avec une bombe insecticide achetés en jardinerie.









Article dédié à la mémoire de Franck L. mon père qui m'a transmis la passion des orchidées... 









samedi 15 février 2014

Les villages provençaux : Allauch

Le petit village d'Allauch est un endroit superbe... Un petit coin magnifique où j'aime me promener que ce soit en journée (été comme hiver) ou la nuit...














Certaines des photos ont déjà été postées ici mais j'ai décidé de vous faire un petit article complet sur cette ville. Alors oui, je ne me suis pas "foulé", les petites histoires qui vont suivre sont tirées de wikipédia...

Allez, hop, les photos...

Et comme d'habitude, n'hésitez pas à liker, commenter et partager!!!

Je vous remets le facebook : Dans le collimateur


















Légende


L'un des objets trouvés dans la grotte de la Baume Sourno (grotte obscure) a peut-être servi de cadeau de noce à la jeune Gyptis. L'histoire marseillaise raconte que la cité phocéenne est née de l'union d'un beau marin grec et de la fille du roi Nann, chef d'une tribu ligure vers l'an 600 avant J.-C. Or, les historiens situent à Allauch le chef-lieu d'une peuplade ligure ségobrige. La belle Gyptis pourrait bien être allaudienne, et Marseille fille d'Allauch.

La légende du siège des Sarrasins a légué un blason à cette commune : au xe siècle les Maures assiègent le village. Au bord de la famine, les villageois, pour tromper l'ennemi, expédient les vingt pains qui leur restent à bout de lances. Les Sarrasins, découragés, s'imaginent que l'abondance règne derrière les murs. Ils lèvent le camp. C'était la nuit, la lune en était à son dernier quartier, trois étoiles brillaient autour. Ainsi se dessinèrent les armoiries d'Allauch : trois étoiles, un croissant de lune et deux vols d'argent (les pennes des flèches).

Moyen Âge


Sous la bienveillance des chanoines de la cathédrale de la Major de Marseille, le château fut construit au xiie siècle. Il en reste une poterne, quelques remparts et Notre-Dame du Château, construite en 1148. Fierté des Allaudiens, c'est encore aujourd'hui, un lieu de culte et de pèlerinage. Les chanoines demeureront Seigneurs Spirituels et Temporels pendant près de sept siècles jusqu'à la Révolution. Ils attirèrent une population nouvelle avide de terre à cultiver. Alors commence une période de défrichement du terroir qui se couvre de vignes, d'oliviers et de blé.

Révolution française


À la veille de la Révolution française, plus des trois-quarts du sol allaudien appartiennent aux paysans qui travaillent, environ 20 % aux nobles et bourgeois et 3 % seulement au clergé.

Peu avant la Révolution, l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de janvier 1789, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Allauch le 24 mars, mais se limite essentiellement à un rassemblement avec des cris et des menaces. Dans un premier temps, la réaction consiste dans le rassemblement d’effectifs de la maréchaussée sur place. Puis des poursuites judiciaires sont diligentées, mais n’aboutissent pas, la prise de la Bastille comme les troubles de la Grande peur provoquant, par mesure d’apaisement, une amnistie début août.


Époque contemporaine


Tout au long du xixe siècle, Allauch décline : L'agriculture et l'élevage stagnent comme stagne la production de plâtre et de craie extraits selon des méthodes artisanales.

Par contre au début du xixe siècle, lors de la suppression du port franc de Marseille commença, à Allauch, la contrebande du tabac. Probablement pratiquée au début par quelques-uns seulement, elle devait bientôt se généraliser et devenir, au cours du siècle, la principale industrie d'Allauch loin devant les carrières de pierre à bâtir, les plâtrières et le gisement de bauxite.

La construction du canal de Marseille amorce un premier redressement : l'eau courante arrive à Allauch en 1888. Puis sont mises en service les lignes de tramway électrique reliant Marseille à Plan-de-Cuques en 1902 et à la Bourdonnière et à Allauch via la Pounche en 1908 : c'est la fin de l'isolement et la confirmation d'une nouvelle prospérité à venir.

Le décret du 25 mars 1966 classe Allauch parmi les communes urbaines : de nos jours Allauch se transforme de plus en plus en une commune résidentielle.