Rien de telle qu'une belle journée ensoleillée pour aller se promener dans ce si joli patrimoine provençal!!!
C'est le 1er mai et c'est férié, alors, hop, un sac à dos, un pic nic, mes enfants et mon fidèle Nikon D7000 équipé du 35mm 1.8 et de mon pied photo!!!
C'est une jolie balade, facile à faire avec des pitchounets!!! Je dirais que nous avons mis un peu plus de 2h aller-retour en faisant des pauses. Deux chemin sont possibles, la route sinueuse ou le chemin de pierres... Prévoir de bonnes chaussures pour éviter les entorses.
Arrivé en bas, après les célèbres cabanons, une jolie petite plage avec une jolie vue sur la mer et ses belles couleurs bleutées. Et bien sûr un petit restaurant (je n'ai pas osé aller voir les prix de la carte).
La calanque de Sormiou est une des nombreuses calanques des côtes de Marseille. C'est notamment un site d'escalade apprécié, le principal restant cependant celui d'En-vau.
Elle est encadrée par les deux presqu'îles formées au sud-ouest par la crête de Sormiou, et au nord-est par la crête de Morgiou, qui la sépare de la calanque de Morgiou.
La calanque de Sormiou est l'une des calanques les plus connues et les plus fréquentées par les Marseillais. On y accède par une petite route bien cachée dans la région des Baumettes.
La calanque de Sormiou est facilement accessible aux véhicules en dehors de la saison estivale, par la Cayolle, mais son accès est possible à pied depuis les Baumettes, par des sentiers. Bien qu'il se situe à quelques minutes de la ville, le col de Sormiou ressemble à un col de montagne. L'arrivée au col réserve une vue imprenable sur la mer et les îles (Riou, Plane et Jaïre).
La calanque de Sormiou est une des seules calanques habitée (une centaine de cabanons) et elle dissimule un petit port protégé par une digue. Comme sur toute la côte Est de la méditerranée française, l'eau est particulièrement claire. Elle est d'une grande richesse en termes d'espèces animales et végétales, d'autant plus que la calanque se situe à quelques kilomètres d'une agglomération d'un million d'habitants.
Durant l'été 1998, la calanque de Sormiou a été dévastée par un incendie, dont l'origine criminelle a été avérée.
La calanque de Sormiou a été habitée depuis la préhistoire (mésolithique) - comme l’atteste la grotte Cosquer. A cette époque, celle-ci se trouvait à une centaine de mètres au-dessus de la mer et à son pied s’étendait une vallée où coulait une petite rivière.
L’érosion du massif d’origine karstique et la montée des eaux au quaternaire ont peu à peu donné au site la physionomie que nous lui connaissons aujourd’hui.
On considère que le peuplement de la calanque s’est effectué dès la plus haute antiquité par les ligures saliens (qui auraient précédé les Phocéens) d’abord, puis les grecs et enfin les romains. Ainsi, la calanque a de tous temps abrité des pêcheurs dont les familles, avaient également appris et pratiquaient l’agriculture et le pastoralisme.
Ces abris de pêcheurs ont connu au cours des siècles des fortunes diverses. Ce sont eux qui ont préfiguré les « cabanons » dont les premiers, à Sormiou, datent de la fin du XIXème.
En effet, aux débuts de l’ère industrielle, des usines de soude ont été implantées dans les calanques où ont été construits aussi de nombreux fours à chaud. Il semble que des vestiges de l’un d’entre eux soient encore visibles dans le « vallon des Escourtines », sur le côté est de la calanque.
Marie de Sormiou
Charles BURET, mari d’Augustine PASCALIS, a acheté SORMIOU aux enchères en 1876 pour doter sa fille Marie.
Marie BURET est née à Paris le 13 février 1865.
Elle épouse en 1885 Alfred de FERRY issu d’une ancienne famille aristocratique provençale.
Elle se rend souvent à Sormiou à cheval, où son mari fait construire en 1894 une grande maison, le « château », ainsi que dix sept cabanons.
Il écrit des pièces, elle compose des poèmes sous le nom de plume de Marie de Sormiou.
Leur bastide à Marseille, la Magalone, devient le cénacle des beaux esprits du temps. C’est là que se côtoient Mistral, Mounet-Sully, Anna de Noailles, et que se marie l’actrice Cécile Sorel.
Elle écrit des recueils : Les Chants du Soleil, La Vie Triomphante, Hylocos dans lesquels elle évoque les plages, les calanques, les îles au large de Marseille.
Plus tard, elle découvre à Assise le message de Saint François. Elle publie La Joie aux Pieds Nus, célèbre la pauvreté « brune infante aux yeux couleur de route ». Elle s‘éloigne des mondanités, partage sa vie entre Paris et la Magalone.
Devenue veuve, elle se remarie en1929 avec Gustave de BONNEGRACE de CANOLLES.
Pianiste, peintre, elle s’adonne à tous les arts jusqu’à la fin de sa vie, le 6 Novembre 1956 à Marseille.
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