mercredi 2 octobre 2013

Arts Martiaux

Pratiquant depuis plusieurs années, les arts martiaux sont une véritable quête de sérénité et de canalisation.

J'ai eu l'opportunité de pratiquer différents style tels que le Qwan Ki Do, le Ju Jitsu, la Lutte contact, la Boxe Thaïlandaise...

Forcement, j'ai eu envi d'aller incruster dans le collimateur des images des copains du club de Carnoux en Provence de Qwan Ki Do.

Cet été, lors d'un  repas sur le vieux port, j'ai eu l'opportunité de saisir des images de Capoeira dont je suis assez fier!!! Enjoy mais avant, un petit passage culturel sur les sites qui présente ces arts martiaux...

Le QWAN KI DO :

Les Vo Sinh se saluent toujours avant de travailler leurs techniques

Pour des raisons historiques, des vietnamiens ont été présent sur le territoire français dès le siècle dernier.

Durant la période de la colonisation; la Cochinchine (Saì Gòn) était considérée par l'Administration Française comme une colonie (1887). Le Tonkin (Hà N?i) était un territoire vietnamien placé sous protectorat.

Les échanges commerciaux et culturels furent nombreux tout comme la recherche médicale (Institut Pasteur de Dalat).
La France jouissait d’un grand prestige auprès des étudiants vietnamiens quant au niveau de formation, ceci s’accordant bien avec la rigueur du travail prôné par le confucianisme. Beaucoup de grands noms du Vietnam firent leur études en France (Hô Chi Minh à la Sorbonne), certain s’y établir pour travailler ou s’engager dans l’armée.
Il y eut des tirailleurs vietnamiens dans les tranchées de Verdun.


A contrario, nombreux furent les français à tomber sous le charme de ce pays d’Asie et qui choisirent d’y rester, fondant une famille et/ou donnant des noms français à des enfants vietnamiens adoptés. Fort de ce lien, des pratiquants ainsi que des maîtres d’arts martiaux s’entraînaient et enseignaient en France depuis les années 50 (Maître Hoang Nam), les années 60 (Maître Nguyên Trung Hoà), mais le développement des arts martiaux vietnamiens se fit surtout dans les années 70 avec l’avènement de la vague Bruce Lee qui bénéficia à toutes les disciplines martiales.
C’est à cette époque que se fit la première réunion historique en décembre 1969 chez M. BUI VAN THINH à
Massy-Palaiseau posant les bases des premières structures fédérales.



Concentration avant les impacts


Les Maîtres et leurs Méthodes visant à une unification furent :
. Maître Nguyên Dan Phu (Thanh Long), Doyen des Maîtres, aujourd’hui disparu.
. Maître Phan Hoàng (Nghia Long), Président, émigré au Canada.
. Maître Pham Xuân Tong (Quan Ky), Directeur Technique Fédéral.
. Maître Hoang Nam (Sa Long Cuong), aujourd’hui disparu.
. Maître Nguyên Trung Hoà (Võ Da), aujourd’hui disparu.

. Maître Trân Phuoc Philippe Tasteyre (Hàn Bai), retiré.
. Monsieur Bui Van Thinh (Thiên Môn ou Zen vietnamien) aujourd’hui disparu.

A partir de 1972, se groupe sera rejoint par :
. Maître Tran Minh Long Emile Jeannerose (Minh Long), aujourd’hui disparu.
. Maître Nguyên Tiên (Nghia Long).
. Maître Trâ, Huu Hà, retiré.

Maître Pham Xuân Tong, à l’époque Directeur Technique Fédéral, sillonna la France pour promouvoir les arts martiaux vietnamiens, sa grande maîtrise technique et ses qualités d’enseignant lui fit parcourir également d’autres pays d’Europe (Italie, Allemagne...) ainsi que l’Afrique (Maroc, Côte d’Ivoire...).

En 1981, il décide d’être indépendant et crée, avec ses élèves, la World Union of Qwan Ki Do (Milan, Italie) et la Fédération Française de Qwan Ki Do dont le siège était à Sète (Hérault).

L’école Quan Ky devient une discipline à part entière le : QWAN KI DO



http://www.qwankido.fr
Blocage




Travail de coudes


La garde est effective 





L'ambiance est studieuse à l'Academy de Qwan Ki Do de Carnoux










Ju Jitsu vs Qwan Ki Do


















Le JU JITSU

LeJuJitsu.Net, le site 100% JuJitsu - Version 2.0

Le JUJITSU est un art martial élaboré au Japon à l'époque 
féodale. Son Historique est relativement difficile à établir. En effet, outre son ancienneté, les nombreuses écoles (RYU) qui enseignaient cet art, conservaient précieusement leurs techniques secrètes.
A cette époque, le combat à mains nues était l'apanage des paysans qui n'étaient pas autorisés à posséder des armes. Pourtant, c'est la caste des samouraïs qui développa le JUJITSU. Pour ces guerriers, le bushido (code moral) imposait l'égalité des armes entre deux combattants. Ainsi, si un guerrier se trouvait désarmé pendant le combat, son adversaire se devait d'abandonner son arme. C'est pour pouvoir combattre à mains nues et ne pas se trouver faillible que les samouraïs développèrent ces techniques efficaces de combat à mains nues.

Le JUJITSU, ou " art de la souplesse ", est ainsi l'héritier, à la fois d'un code moral chevaleresque très strict et de techniques de combat éprouvées. Synthétisant en une même technique l'ensemble des coups (atemi waza), des projections (nage waza) et des contrôles (katame waza), il permet de maîtriser tous les aspects du combat en corps à corps.
En France, le JUJITSU connaît un développement chaotique.
En 1906, l'ouverture d'une école de JUJITSU sur les Champs-Elysées par Ernest Régnier répond à l'attente de tout un public " fasciné " par cette mystérieuse discipline venue d'Orient. Il donne ainsi au JUJITSU une popularité exceptionnelle mais éphémère. En effet, après avoir relevé avec succès bon nombre de défis, il est vaincu par un lutteur russe de plus de 100 kilos. Le JUJITSU ne bénéficiant alors que d'une popularité attachée à la forte personnalité de RE-NIE sombre dans l'oubli. D'autres tentatives ne rencontrèrent que peu de succès, jusqu'à l'arrivée d'un expert japonais, Maître KAWASHI, empreint, lui aussi, d'une forte personnalité doublée d'une finesse d'esprit remarquable.
C'est avant la seconde guerre mondiale qu'il donne au JUJITSU un essor nouveau en inventant notamment les ceintures de couleur, et en créant une méthode s'adaptant parfaitement à notre esprit. Le JUJITSU amorce alors son développement en France.
Cependant, l'essor du JUDO de compétition fera perdre à cet art martial son caractère de self-défense : les techniques d'Atemi disparaissent pratiquement de l'enseignement, tandis que se développe parallèlement le KARATE et l'AIKIDO. Très vite, le JUDO sportif prend le pas sur l'Art Martial et le JUJITSU est à nouveau délaissé. 
Depuis une vingtaine d'années, le JUJITSU retrouve pourtant en France ses lettres de noblesse sous diverses impulsions.


Les photos de Capoeira prises sur le vieux port :






La tête en bas










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